Aux origines de Pinsaguel



Parmi les différentes hypothèses avancées, la plus probable fait remonter le nom de Pinsaguel à Pincius, propriétaire d’une villa gallo-romaine autrefois située sur le site de la Muscadelle, associé au suffixe latin -acum, qui désigne la possession d’un domaine.


Les vestiges retrouvés sur place — monnaies, fragments de mosaïques et d’amphores — attestent d’une présence romaine ancienne et durable.



Situé à la confluence de la Garonne et de l’Ariège, le territoire actuel de la commune a toujours favorisé l’activité humaine : navigation, pêche, chasse et échanges.

 

Occupé dès le Néolithique, il a longtemps constitué un carrefour stratégique, à la fois militaire et commercial, au croisement des voies romaines, des routes de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle et des chemins menant vers le pays de Foix.

 

 


Le Général Berdoulat

 

 

 

Le général Berdoulat, une figure illustre de Pinsaguel

Comme bien des villages anciens, Pinsaguel ne se distingue pas seulement par la richesse de son patrimoine architectural, mais aussi par les destins remarquables de certains de ses enfants.

Parmi eux, le général Pierre Émile Berdoulat, né à Pinsaguel le 29 juillet 1861, occupe une place singulière dans la mémoire nationale.

Engagé comme simple soldat en 1879, il est admis trois ans plus tard à la prestigieuse École de Saint-Cyr, où débute une carrière exemplaire au service de la France. Il gravit progressivement tous les échelons de la hiérarchie militaire, jusqu’à devenir général de division puis gouverneur militaire de Paris.

 

Son parcours est couronné par les plus hautes distinctions de la Légion d’Honneur

 

  • Chevalier en 1889

  • Officier en 1906

  • Commandeur en 1915

  • Grand officier en 1918

  • et enfin Grand-croix le 29 décembre 1922.

 

Durant la Première Guerre mondiale, le général Berdoulat s’illustre notamment lors des batailles de la Somme (1916) et du Chemin des Dames (1917). Avant cela, il avait participé aux grandes campagnes coloniales, en Indochine (Tonkin, Annam, Cochinchine) et en Afrique (Soudan, Madagascar), où il dirigea les troupes coloniales au sein du ministère de la Guerre.

 

Fidèle serviteur de la Nation jusqu’en 1923, il s’éteint le 24 novembre 1930.

Son acte de naissance et son matricule de la Légion d’Honneur sont aujourd’hui conservés aux Archives nationales, rappelant le lien profond entre Pinsaguel et ce parcours d’exception.

 

  

 Histoire et patrimoine

Pinsaguel dans l'agglomération toulousaine

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